Méditations de Carême

L’Agneau de Dieu


Jean 1, 29, 32, 34

Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde… Jean rendit ce témoignage: J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur lui… Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu.

Je me demande si Jésus a frissonné en entendant Jean crier : « Voici l’Agneau de Dieu !» Après tout, tout le monde savait ce qui arrivait aux agneaux de Dieu. Ils étaient sacrifiés, transformés en holocaustes au temple ; offerts puis rôtis pour le dîner de Pâque. Des agneaux étaient morts pour sauver la vie des enfants d’Israël la nuit où Dieu les avait délivrés de l’esclavage (voir Exode 12). Être un agneau de Dieu, c’était être spécial, dévoué, saint et voué à mourir.

Jésus le savait certainement depuis son enfance. Ses parents étaient pieux et ils emmenaient Jésus au temple au moment de la Pâque (voir Luc 2, 41-43). Il aurait vu de ses propres yeux ce qui arrivait aux agneaux. Et pourtant, à la fois comme Fils de Dieu et Fils de l’homme, il a poursuivi sa mission. Il ne s’est jamais retourné.

Et c’est là notre salut : Jésus nous a tellement aimés qu’il est venu dans ce monde, Dieu se faisant homme, pour devenir notre sacrifice. Il a volontairement choisi de donner cette vie, la vie de l’Agneau innocent de Dieu, sur la croix, nous libérant ainsi de la mort et du mal. Et maintenant, parce qu’il est ressuscité des morts, nous qui avons confiance en lui, nous ressusciterons également pour ne plus jamais mourir.  

PRIONS : Cher Seigneur, merci de te donner pour moi.  Amen.

___
Méditation du Carême écrite par le Dr Kari Vo, présentées en partenariat avec Les Ministères de l’Heure Luthérienne au Canada.