Jean 3, 1-2, 16-17

Mais il y eut un homme d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit: Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui… Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

Parfois, au fond de mon cœur, je blâme Nicodème pour avoir manqué de courage. Il est venu vers Jésus la nuit : pourquoi ? J’ai toujours pensé qu’il avait eu peur. Peur de ce que pourraient dire ou faire les autres chefs religieux, peur pour sa propre réputation. À tort ou à raison, je l’ai condamné, ne serait-ce que silencieusement, dans mon esprit.

Mais Jésus ne l’a pas jugé ou condamné. Il l’a accueilli. Il lui a parlé du royaume de Dieu. Et Nicodème est devenu un disciple secret de Jésus, jusqu’au jour où il a aidé un autre chef à l’enterrer.

Jésus ne nous condamne pas non plus. Il nous accueille, même si nous venons à lui en secret, même si nous luttons avec notre foi. Sa porte est toujours ouverte.

Jésus nous rappelle : « Dieu a tant aimé le monde… ». Comment nous a-t-il aimés ? Trop pour nous condamner ou nous fermer la porte au nez. Il nous aime d’un amour qui nous met face à lui et nous enseigne ce que nous devons savoir. Il nous aime en mourant pour nous sur une croix, puis en ressuscitant pour nous donner – à nous aussi ! – la vie éternelle.

PRIONS : Cher Seigneur, amène-moi à toi avec confiance et amour. Amen.

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Méditation du Carême écrite par le Dr Kari Vo, présentées en partenariat avec Les Ministères de l’Heure Luthérienne au Canada.