Méditations de Carême

Bon Berger

Jean 10, 11-15

Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis.

L’expression « bon pasteur » nous rappelle ce que font les bergers : conduire les brebis vers de bons pâturages, veiller sur elles et les protéger du danger. Mais Jésus met le doigt sur la seule chose qui distingue un bon berger d’un mercenaire. Il dit : « Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Qu’est-ce que la vie d’une brebis – ou de plusieurs brebis – comparée à la vie d’un homme ? Et pourtant, pour un bon pasteur, les brebis valent la peine de mourir, si nécessaire. Elles sont à lui et il est à elles. Il se mettra entre elles et le danger sans même y penser.

Alors qu’en est-il de Jésus ? Nous sommes ses brebis, et il pourvoit à nos besoins, nous conduit et veille sur nous. Mais nous l’appelons bon berger parce que, lorsque nous étions perdus et en danger de mort spirituelle, Jésus s’est mis entre nous et le diable. Il a abandonné sa propre vie plutôt que de perdre ne serait-ce qu’un de nous. Qu’est-ce que c’est sinon l’amour ? Et maintenant qu’il est ressuscité des morts, nous sommes heureux, car nous savons que nous vivrons éternellement sous sa garde.

PRIONS : Cher Jésus, merci car nous sommes à toi et tu es à nous. Amen.

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Méditation du Carême écrite par le Dr Kari Vo, présentées en partenariat avec Les Ministères de l’Heure Luthérienne au Canada.