Jean 11, 1, 3-4, 6-7, 14-15

Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur. Les sœurs envoyèrent dire à Jésus: Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. Après avoir entendu cela, Jésus dit: Cette maladie n’est point à la mort; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.

Je n’ai jamais compris pourquoi Jésus a attendu deux jours avant d’aller voir Lazare et sa famille. Il les aimait beaucoup ! Alors pourquoi attendre ? Était-ce simplement pour renforcer la foi des disciples ? Cela était sûrement un dur moment pour la famille.

C’est aussi le genre de question que j’ai souvent envie de poser à Dieu. Pourquoi permettre que cette chose perverse se produise ? Pourquoi attendre si longtemps pour nous aider, Seigneur ?

Jésus ne nous donne jamais de réponse. Et pourtant, à la fin, il va vers Lazare, même tard, même si tout le monde a perdu espoir. Et il le ressuscite des morts. Il n’est jamais trop tard avec Jésus.

Je suppose que nous devons simplement laisser Dieu être Dieu et attendre patiemment même si nous ne comprenons pas pourquoi. Mais nous pouvons comprendre une chose : Dieu se soucie de nous. Il se soucie si profondément qu’il est venu dans ce monde comme l’un d’entre nous – Jésus-Christ notre Sauveur. Il nous a suffisamment aimés pour se laisser trahir, souffrir et mourir sur une croix, tout cela pour briser le pouvoir du mal sur nous. Désormais, tous ceux qui lui font confiance vivront éternellement, même s’il doit d’abord nous ressusciter, comme Lazare.

PRIONS : Seigneur, aide-moi à être patient quand je ne comprends pas ce que tu fais dans ma vie ! Amen.

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Méditation du Carême écrite par le Dr Kari Vo, présentées en partenariat avec Les Ministères de l’Heure Luthérienne au Canada.