Jean 18, 19-23

Le souverain sacrificateur interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. Jésus lui répondit: J’ai parlé ouvertement au monde; j’ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s’assemblent, et je n’ai rien dit en secret. Pourquoi m’interroges-tu? Interroge sur ce que je leur ai dit ceux qui m’ont entendu; voici, ceux-là savent ce que j’ai dit. A ces mots, un des huissiers, qui se trouvait là, donna un soufflet à Jésus, en disant: Est-ce ainsi que tu réponds au souverain sacrificateur? Jésus lui dit: Si j’ai mal parlé, fais voir ce que j’ai dit de mal; et si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu?

Jésus souligne ce que tout le monde savait : selon la loi juive, il fallait interroger les témoins, pas le prisonnier. S’il n’était pas possible de trouver deux personnes qui avaient été témoins de la commission d’un crime et qui étaient d’accord sur ce qui s’était passé, le prisonnier était libéré.

Bien entendu, Jésus n’allait pas bénéficier d’un procès équitable. Ses ennemis voulaient sa mort et étaient prêts à piétiner la loi pour obtenir ce qu’ils voulaient.

Mais pas Jésus. Ce qu’il voulait, c’était voir les véritables contrevenants à la loi être libérés – vous, moi et le reste de la race humaine coupable et honteuse. Il voulait nous voir pardonnés et lavés, en paix avec Dieu pour toujours, vivant dans la liberté et la joie. Comment ?

Jésus a pris notre place. En tant qu’Agneau innocent de Dieu, il a souffert la mort pour nous tous. Et désormais, tous ceux qui lui font confiance participeront à sa résurrection – pour une vie de joie et de paix avec Dieu.

PRIONS : Seigneur, merci de vouloir que je vive et de donner ta vie pour que cela se produise. Amen.

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Méditation du Carême écrite par le Dr Kari Vo, présentées en partenariat avec Les Ministères de l’Heure Luthérienne au Canada.