Jean 19, 1-3

Alors Pilate prit Jésus, et le fit battre de verges. Les soldats tressèrent une couronne d’épines qu’ils posèrent sur sa tête, et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre; puis, s’approchant de lui, ils disaient: Salut, roi des Juifs! Et ils lui donnaient des soufflets.

Il est difficile d’imaginer les soldats fouetter Jésus jusqu’à ce que le sang coule et qu’il ait du mal à demeurer conscient, lui enfilant une robe pourpre et un roseau à la main comme sceptre royal, enfonçant une couronne d’épines sur sa tête, puis s’incliner devant lui…

Nous pouvons tous nous imaginer en train de nous incliner devant lui. C’est ce que nous aimerions faire si l’on se retrouvait face à face avec lui. Ce Jésus, qui nous a tellement aimés, qu’il a volontairement enduré toutes ces souffrances, toute cette douleur et cette honte, pour nous sauver. Parce que bien sûr, il n’était pas obligé de le faire. Il aurait pu appeler les anges de Dieu pour le secourir à tout moment (voir Matthieu 26, 53). Mais alors que serait-il arrivé ? Nous qui étions tous piégés par la puissance du mal ?

C’est l’amour qui a poussé Jésus à aller jusqu’au bout, jusqu’à la croix et au tombeau emprunté. Et c’est l’amour qui l’a ressuscité des morts le troisième jour, plein de joie et de bonheur, parce qu’il avait sauvé les gens qu’il aimait tant. Nous tous qui lui faisons confiance. Nous serons avec lui pour toujours.

PRIONS : Seigneur Jésus, merci pour ce que tu as fait pour moi. Amen.

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Méditation du Carême écrite par le Dr Kari Vo, présentées en partenariat avec Les Ministères de l’Heure Luthérienne au Canada.